Celtes: Ogham Traditionnel

Cette section est en construction, aussi je vous recommande de faire une visite quotidienne afin de prendre connaissance de la signification de chaque symbole oghamique qui sera ajouté au fil des semaines... Merci de votre compréhension

L'OGHAM... TRADITIONNELLEMENT

SELON WIKIPEDIA

L'alphabet oghamique ou l'ogham (écrit aussi oġam avec punctum delens ou ogam, prononcé en gaélique moderne : "oh-am" et en vieil Irlandais : "oram") est un alphabet antique utilisé principalement pour l'écriture de l'irlandais primitif (forme dite "orthodoxe", du ive au vie siècle), et plus tard pour le vieil irlandais (forme dite "scolastique" ou "scolaire", du vie au ixe siècle). On compte environ 400 inscriptions de forme orthodoxe sur des monuments en pierre en Irlande et en Grande-Bretagne. La majeure partie d'entre elles proviennent du sud de l'Irlande, principalement des comtés de Kerry, de Cork et de Waterford.

En dehors de l'Irlande, c'est dans le Pembrokeshire du Pays-de-Galles qu'on en retrouve le plus.

La grande majorité de ces inscriptions sont des textes très courts, composés principalement de noms de personnes.

L'étymologie du mot ogham reste totalement incertaine. L'une des origines possibles est la racine gaélique og-úaim  qui peut signifier "point de taille", se référant alors à la pointe d'une arme tranchante qui pouvait servir pour graver ces inscriptions. Une légende irlandaise, relativement tardive, attribue l'origine du mot au dieu Ogme.

La datation de cette écriture est tout aussi complexe. Sans doute apparaît-elle entre le iiie et le ve siècle.

Ce système se compose originellement de vingt lettres (fid an vieil irlandais - pluriel : feda), formant quatre groupes (aicme en vieil irlandais - pluriel : acimi) de 5 lettres, composées de 1 à 5 encoches d'un même type. Plus tardivement, un cinquième groupe de cinq lettres a été ajouté. On nomme ces lettres forfeda ou "lettres supplémentaires". Elles servirent peu dans les écrits, car elles représentent des phonèmes manquants ou d'origine étrangère. On trouve dans l'ouvrage "Auraicept na n-èces", une définition de l'ogham : « Ceci est leur nombre. Il y a cinq groupes d'ogham et chaque groupe est composé de cinq lettres, chacune ayant de une à cinq encoches et on les distingue par leur orientation. Les orientations sont : à droite de la ligne centrale, à gauche de la ligne centrale, de part et d'autre de la ligne centrale, à travers la ligne centrale et autour de la ligne centrale. L'Ogham est construit comme un arbre. »

La plupart des textes retranscrits en alphabet oghamique le sont en irlandais primitif et en vieil irlandais, mis à part quelques noms en langue picte, en vieux gallois, en vieux norrois et en latin (cf. Annales d'Inisfallen).

L'usage de cette écriture semble poser problème. Deux hypothèses contradictoires existent : la première expose qu'elle était réservée aux représentants de la classe sacerdotale, les druides, qui privilégiaient par ailleurs la tradition orale ; l'écriture était proscrite en tant qu'archive ou moyen de transmission du savoir traditionnel parce que, par rapport à la parole, elle est morte et fixe éternellement ce qu'elle exprime. La seconde hypothèse, privilégie l'origine chrétienne de l'ogham.



USAGE MAGIQUE DE L'OGHAM

Une littérature très abondante, surtout depuis le xixe siècle, présente l'ogham comme un système magique et divinatoire, à l'usage des druides de l'antiquité. L'archéologie et les pierres monumentales qui sont arrivées jusqu'à nous, tenteraient plutôt de nous montrer le contraire, à savoir que l'ogham est simplement un système d'écriture, facile à graver dans la pierre. Nombre d'auteurs ont confondu et mélangé la culture celte et la culture germano-scandinave, dans le tout ésotérique de la période romantique, alors que ce sont deux cultures totalement différentes, même s'il a existé des ponts entre le deux. Ces mêmes auteurs ont voulu ainsi faire de l'ogham, un système comparable aux runes, à la fois magique et divinatoire. Mais si l'on trouve dans les écritures runiques des formules magiques, des mots magiques, dont l'existence est indéniable, il n'en est absolument pas le cas pour les écritures oghamiques, qui sont, pour la plus grande majorité, de simples épitaphes ou des mémoriaux. De plus, le rattachement de l'ogham à la pratique druidique n'est pas du tout un fait avéré ; il s'agit peut-être d'une écriture chrétienne.

La culture druidique était avant tout, contrairement aux Anciens Scandinaves, une culture de la tradition orale. La classe sacerdotale des druides, qui était l'élite dirigeante, rechignait absolument à ce que leurs connaissances soient écrites. Alors, pourquoi auraient-ils créé une écriture magique ou divinatoire, contraire à tous leurs principes religieux ?

L'usage de petits bâtons de bois gravés avec une lettre en ogham et servant comme une sorte de tarot divinatoire, n'est pas une pratique druidique. C'est une invention moderne, copiée sur l'usage antique des runes.


Jusqu'à aujourd'hui, l'usage de l'ogham demeure donc un vrai mystère, mais dans ce mystère il n'y a pas de place pour les inventions mystiques modernes de divinisation qui sont une négation de la culture celte et druidique.


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